Le Confort Thermique

LE CONFORT  THERMIQUE CE QU’ IL FAUT SAVOIR

(sans être dans une démarche HQE)


La notion de confort thermique pour un individu est lié à des phénomènes physiologiques. Notre régulation de chaleur de notre corps s’effectue par rayonnement, convection et évaporation, essentiellement. On ressentira un bon confort quand les adaptations nécessaires de notre organisme sont peu nécessaire y compris pour nos extrémités.

Pour cela on retiendra essentiellement cinq points:


Premier constat, le rayonnement.

Naturellement les apports de chaleur, pour tout ce qui vit sur notre planète se font par rayonnement (le soleil) , c’est physiologiquement la méthode qui nous est donc la mieux adaptée.


La température de l’air.

Les premier éléments physiques du confort sont aussi les variations de température verticales et horizontales, sont. Il est souhaitable d’avoir évidemment peu de variation. En fonction des individus, de l’age, de l’activité cette température de confort diurne varie de 17°C à 20°C. Les variation de températures ne doivent pas excéder 1°C/mètre.


La température des parois qui nous entourent.

C’est le deuxième élément de ce ressenti. En effet les parois nous “transmettent par rayonnement leur température. Les parois (par exemple les parois froides : surfaces vitrées en hiver, parois chaudes: les murs intérieurs en hiver, l’inverse en été ) nous font passer d’un ressenti chaud froid en fonction de nos déplacements quelle que soit la température de l’air d’où un inconfort ponctuel. L’équilibre de ces températures radiantes dans la maison, plus généralement, participe au confort, au même titre que la température de l’air. Pour les parois vitrées l’écart de température avec la température de l’air doit être inférieur à 7°C, pour les autres inférieur à 5°C (avec une température extérieure de l’ordre de 0°C). La température du sol qui est aussi une paroi doit toujours être supérieure à 15°C, et dans le cas d’un plancher chauffant inférieure à 25°C.


Le taux d’humidité de l’air ambiant.

Qui si il est trop élevé ou trop bas nous fera aussi ressentir un inconfort (le taux d’humidité relative doit être de 50% environ pour une température de 20°C).


Les mouvements de l’air ambiant.

Pour l’illustrer tout le monde connaît les sensations d’un courant d’air: deux fenêtres ouvertes. Mais ces mouvements qui sont surtout créés par les mouvements de convection dus au chauffage (l’air chaud monte), au système de ventilation et aux ponts thermiques (manque d’étanchéité) influencent aussi le ressenti du confort thermique. La vitesse de déplacement de l’air ne doit pas être de plus 0,3 m/s .

On pourrait parler en tenant compte de tous ces facteurs d’une température résultante ressentie qui déterminerait notre sensation de confort.

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